UNATROT /Transporteurs : Malgré les négociations en cours, la grève est partiellement maintenue
Les transporteurs, membres de l’UNATROT maintiennent leur mouvement de grève malgré les négociations en cours entre eux et leurs responsables. Devant leur siège ce mercredi 8 septembre au Port Autonome de Lomé, ils ont tenu des attroupements et crier la démission du président de l’union national des transporteurs routiers du Togo, shérif Aklisso Amah. C’est dans cette ambiance tendue avec l’intervention des forces de l’ordre et de sécurité pour que le premier de jour de grève a été passé toujours en attente des conclusions de la des négociations. Ils ont ensuite tenu à voir clair dans la négociation pour qu’ils soient désormais impliqués dans la gestion de leur syndicat. Ce mouvement de grève de 7 jours, est organisé sur toute l’étendue du territoire nationale pour protester et dénoncer la mauvaise gestion et la non-application des textes.
« Nous avons entendu que c’est un groupuscule de transporteurs qui manifeste, les camarades sont sortis massivement ce mercredi, premier jour de grève pour montrer à ceux-là que c’est la majorité des transporteurs qui est concernée par cette affaire » a justifié Feyshal Atcha, l’un des porte-paroles des transporteurs manifestants.
Ces transporteurs maintiennent leurs revendications intactes, ils exigent entre autres à être impliqués dans la gestion du syndicat.
« Nous voulons juste avoir notre regard dans la gestion de l’UNATROT, un syndicat pour les transporteurs, et non pour certaines personnes, même le plus petit doit jouir des droits afférents à notre domaine, les transporteurs sont devenus des misérables, ce n’est pas normal » a-t-il décrié.
Avant de rajouter que « la grève fait du mal à notre population, nous avons nos camions sur les routes qui transportent les marchandises puisque c’est nous qui desservons les pays du sahel, mais nous n’allons pas payer les tickets ».
Les négociations continue et chacun tire le drap de son coté « Nous sommes en discussion avec nos responsables et la proposition qu’ils nous font, nous ne l’acceptons pas. Le poste du contrôle de billet vert, nous le voulons à 100%(…), c’est là même que toutes les magouilles se passent » a fait remarquer M. Atcha.
La suite à donner au mouvement dépendra des conclusions qui sortiront de la « feuille de route » qui sortira des conclaves qui se poursuivent entre les deux parties.