Togo/Société : Les femmes pyramide réitèrent l’opération « Togo noir » en Octobre.
Les femmes pyramide ne désarment pas, elles lancent de nouvelles manifestations pour mettre fin à la vie chère au Togo. Chaque vendredi dans le mois d’Octobre, le mouvement demande que les togolais notamment les femmes se mettent en noir pour dire non à toutes formes d’injustices et à la vie chère.
Devant la presse ce mardi 27 Septembre, les femmes pyramide ont présenté la situation telle qu’elle se présente dans le pays surtout avec la pandémie de covid-19, avant de formuler 7 revendications à l’endroit du gouvernement.
En effet le mouvement exige suppression de toutes les augmentations de prix sur l’essence, le péage et l’électricité ; la dépression fiscale dans les marchés et sur les produits de premières nécessités ; les mesures sociales d’urgence pour les femmes et les couches vulnérables notamment les enfants et les personnes âgées ; les mesures urgentes de prises en charge gratuite des premiers soins de tous les malades ; les mesures urgentes contre la faim et la baisse immédiate des prix denrées de première nécessité ;l’augmentation du salaire minimum garantie (SMIG) à 50.000 FCFA et l’emploi pour les jeunes ; la cessation immédiate des harcèlements et de la répression policière dans le pays ainsi que la libération sans condition des prisonniers politiques. Et sur ce dernier point, les femmes pyramide exige particulièrement la libération de Leyla Nambéa Mehiouwa, mère d’un enfant en bas âge et qui est considérée comme prisonnière politique.
«Le gouvernement nous écoute, puisque les dernières décisions prises concernant la gratuité des frais de scolarité dans les établissements publics et la prise en charge des femmes enceintes et les nouveau-nés, également un projet de loi est en élaboration pour l’assurance universelle, font partie de nos revendications mais c’est toujours insuffisant par rapport à ce que nous demandons. Ces mesures ne changent en rien la vie chère au Togo bien que c’est un pas. Nous relançons la mobilisation, tout togolais qui se sent concerné par la vie chère doit porter le noir chaque vendredi du mois d’octobre pour exprimer son indignation ». a indiqué Eménéfa Eklu, l’une des membres du mouvement Femmes Pyramide.
Le mouvement continue de faire des actions de sensibilisation sur le terrain pour mobiliser un grand nombre de togolais autour de cette cause afin d’avoir des résultats probants à l’issue de ces manifestations.
