Togo : Risques d’inondations et de sécheresse dans le bassin de l’Oti , les techniciens dressent une cartographie exacte pour le Togo.
Quelle est la cartographie exacte des risques d’inondations et de sécheresse du bassin de l’Oti ? La question préoccupe les techniciens qui sont à Lomé pour dresser des cartes pour cet impact climatique.
C’est à travers le deuxième atelier national de renforcement des capacités et de productions des cartes de risques d’inondation et de sécheresse dans le bassin de la volta.
Pendant trois jours, les techniciens vont s’approprier la démarche méthodologique d’évaluation de l’exposition à la sécheresse.
Il s’agit également de renforcer les capacités des six pays ciblés à mieux gérer les inondations et la sécheresse. Les travaux ont été lancés ce jeudi 14 Septembre à Lomé.
Les six pays concernés par le bassin de la volta sont le Burkina Faso, le Mali, le Ghana, la cote d’ivoire, le Bénin et le Togo.
L’atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta » initié par L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), une agence spécialisée des Nations Unies, l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) en collaboration avec le Partenaire Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO).
«Cet atelier vise à aider les pays à identifier les zones impacter par la sècheresse et les inondations dans le bassin de l’Oti au Togo. Les données collectées concernent plus l’hydrologie, la météorologie, l’agriculture et aussi les populations. Les travaux seront plus axés sur les données météorologiques, agricoles et basées sur la population déjà disponible. Ces données nous permettrons d’évaluer l’impact des inondations et de la sécheresse, d’avoir une cartographie exacte des populations vulnérables aux inondations et à la sécheresse dans le bassin de l’Oti au Togo » a indiqué Maxime Téblékou, chargé de projet au secrétariat exécutif de partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest.
La mise en œuvre du projet VFDM implique la participation active des agences nationales (en charge de la météorologie, l’hydrologie, la gestion des ressources en eau, la protection des eaux, la protection civile, etc.), des institutions régionales et des partenaires de l’OMM, tels que la Fondation de recherche de CIMA, le Département italien de la protection civile, UNITAR / UNOSAT, UICN et CERFE etc.