KOEVI Kokou Crédo, victime d’affabulations

Cité dans une curieuse affaire dite de harcèlement de violence et d’abus sexuels, M. KOEVI Kokou Crédo, ex-enseignant des sciences physique et technologie au lycée de Yembour fait objet depuis plusieurs semaines d’accusations fantaisistes sur les réseaux sociaux. L’information révélée de façon tendancieuse par nos confrères de Togo tribune et Togo web, n’était pas suffisamment vérifiée, tant le récit des faits était truffé de beaucoup de contrevérités.

En réalité, M. KOEVI Kokou Credo qui était enseignant de Physique Chimie Technologie au Lycée de Yembour dans la préfecture de Tandjoaré a été victime d’accusations mensongères de diffamation et de dénigrement sur les réseaux sociaux. En effet, depuis le 05 novembre 2021, circulent sur la toile des messages accusant l’enseignant d’harcèlement et de violence sexuelle sur ses élèves. Des personnes mal intentionnées, qui cherchent certainement des poux sur des têtes rasées, s’attaquent ouvertement à l’homme, l’accusant à tort d’avoir abusé de son élève, la nommée GBIAGUE D. Yennouyete.

Nos enquêtes nous ont amené dans le dit village où nous avons eu à enquêter sur cette affaire. Là, nous avons interrogé les proches de la fille qui ont dit avoir longuement débattu de cette affaire avec leur enfant qui leur a confié qu’elle n’a pas subi d’abus sexuels de la part de M. KOEVI comme le faisaient croire les mauvaises langues. Un aveu qui était loin de convaincre ceux qui en voulaient au sieur KOEVI. Insatisfaits, ceux-ci portent l’affaire devant les tribunaux de la localité, probablement avec l’intention de voir l’enseignant subir la rigueur de la loi.

Et comme l’affaire est arrivée devant les juridictions, un procès a été organisé au tribunal de Tandjoaré le 18 novembre 2021 pour situer les responsabilités et connaitre la vérité. Au cours de ce procès, la jeune élève a affirmé devant le juge qu’elle n’a jamais été harcelée sexuellement ni violentée ni draguée par M. KOEVI. En revanche, elle accuse son enseignant de l’avoir soumise aux sévices corporels. Une version que l’enseignant a reconnue dans son développement. Il déclare avoir puni l’élève suite à un acte d’indiscipline. Ce que le président du tribunal a tenté de condamner en rappelant au jeune enseignant que les punitions corporelles sont prohibées en milieux scolaires. Face à cette condamnation, l’enseignant a pris l’engagement devant le juge de ne plus faire usage du bâton dans l’exercice de son métier.

Ces fausses allégations ont provoqué sur la toile pas mal de propos injurieux envers l’ex enseignant du lycée Yembour. Et ses détracteurs en ont beaucoup profité pour exprimer la haine gardée contre lui. Toutefois, le natif de la Préfecture de Yoto avoue qu’il est resté  imperturbable devant toutes ces manœuvres et agitations. « Je suis serein malgré tout parce que je sais que je ne suis coupable de rien » nous a-t-il confié.

  Kokou Amenti