Togo /Réseau routier : Finies les occupations des emprises publiques
« Tout individu qui occuperait de façon illégale une emprise publique se verra déguerpir de cette emprise. Désormais l’Etat prendra ses responsabilités »a lancé le ministre de la communication et des médias prof. Akodah AYEWOUADAN pour donner le ton sur les occupations illégales des emprises publiques.C’était à la sortie du conseil des ministres tenu à Lomé ce 4 octobre.
Le conseil a examiné en première lecture deux projets de décret portant délimitation des largeurs des emprises des routes et classification des routes en République togolaise.
Ces deux projets permettront de répondre aux défis auxquels le gouvernement est confronté dans l’exécution de ses projets d’infrastructures routières et de proposer des approches de solutions.
L’occupation des emprises publiques constitue une pierre d’achoppement pour les autorités togolaises lorsqu’un projet d’infrastructure routier se dessine
« Un projet viable peut se retrouver en difficultés parce que l’on n’est pas en mesure de payer les indemnités à ceux qui se sont installés de mauvaise foi. Et il n’est pas question pour l’Etat de venir dédommager les compatriotes qui sciemment se sont installés sur une emprise publique » a poursuivi le porte-parole du gouvernement.
L’urbanisation galopante, la croissance de la population font que la taille des emprises réservées aux voies n’offre plus les facilités nécessaires aux services techniques dans le cadre de la mise en œuvre des projets. Par ailleurs, les textes existants n’intègrent pas la classification des infrastructures routières selon la nature de celles-ci. Or, cette classification permet d’identifier les voies et de planifier les actions afin de sensibiliser nos concitoyens sur l’occupation des espaces avoisinant ces voies.Et un plan est mis en place par le gouvernement.
« Aujourd’hui, une stratégie est mise en mouvement par l’Etat. Cette stratégie s’articule autour d’une communication importante à l’endroit des riverains des emprises » selon le ministre Akodah AYEWOUADAN.
L’atteinte de cet objectif implique une politique règlementée des autorités décentralisées, les maires, notamment.
Sedem DJODJI