Togo /Adaptation au changement climatique : Les cadres des services étatiques et organisations sont formés
L’adaptation des communautés fondée sur les écosystèmes, Eba, a fait l’objet d’une rencontre de deux jours à partir de ce mardi 24 janvier. C’est à travers un atelier de formation qui a réuni les cadres de l’administration centrales et les organisations de la société civile sur l’intégration de l’approche d’adaptation au changement climatique. Pendant les deux jours, il a été question entre autres de renforcer les connaissances de ces acteurs sur les risques et les impacts du changement climatique, l’identification et l’hiérarchisation des impacts par rapport à l’adaptation. Au total, huit (8) modules sont développés dans cette rencontre afin d’apporter les outils nécessaires aux communautés pour mieux les préparer à la résilience face au changement climatique et aussi créer les moyens de subsistance à ces communautés.
« Les participants seront outillés sur les notions de changement climatique en terme de cause et de conséquence, nous allons aussi parlé de l’évolution du débat sur les changement climatique, après nous parlerons de l’approche « Eba » qui est basé sur les écosystèmes, il y a plusieurs approches d’adaptation au changement climatique, ensuite s’en suivront les stratégies et les outils pour afin de pouvoir identifier dans un premier temps les risques et aussi évaluer et développer les options d’adaptation au changement climatique et pour fini nous parlerons de la planification, la mise en œuvre et le suivi des politiques d’adaptation au changement climatique » a indiqué Wiyaou Gnama, formateur à cette rencontre .
L’un des impacts du changement climatique est l’érosion côtière qui ne cesse de causer du tord aux communautés proche du littoral. Le projet de renforcement de la résilience du changement climatique des communautés côtières du Togo, R4C-Togo veut travailler pour réduire le phénomène.
« Dans l’approche, il faut commencer par protéger les écosystèmes et non mener des activités humaines qui vont aller dans le sens de la destruction de ces écosystèmes mais en même temps permettre à ces écosystèmes de leur donner des moyens de subsistance » a relevé le lieutenant colonel Ditorgue Bakabima est le coordonnateur du projet.
Ce projet qui dure cinq ans, est dans première phase . Il reçoit l’appui de l’organisation des nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, FAO. Quant à l’ atelier de formation, il est donc relayé dans les huit (8) préfectures de la région maritime et se déroule en deux phases. Après cette première, la deuxième se tient les 26 et 27 janvier prochain.