Concours d’éloquence : Japhet Katé-Aziaglo représentera le Togo à l’Eloquentia Paris
L’Institut français de Lomé a vibré au son et aux couleurs de la finale de la première édition du concours Eloquentia Lomé, le samedi 27 mai 2023.
Sur les 16 candidats du départ, ils ne seront que 6 à compétir au cours de cette finale qui a sacré Japhet Katé-Aziaglo, juriste en cabinet d’avocat.
« Je suis ému. Je suis reconnaissant, je ne me sens pas meilleur que les autres. Au début, j’avais participé à cette compétition juste pour pouvoir réussir à dompter ma peur lorsque j’affronte le public. »
L’objectif de ce concours est d’offrir une tribune aux jeunes sans distinction de race, de sexe afin qu’ils expriment leurs opinions sur un certain nombre de sujets qui les passionnent et des sujets de développement.
« Nous avons été contactés par une équipe de l’organisation du concours qui est en France. En réalité, le concours a été implimenté, à ce jour dans plus de 20 villes de la France et le Togo a la chance et l’honneur de l’organiser pour la première fois, en Afrique de l’ouest», explique Mijiyawa Rahile, présidente du comité d’organisation.
La lourde responsabilité de départager les 6 candidats revenait à un jury de 5 membres présidé par Tsatsu Frédérick. Pour convaincre ce jury, les candidats avaient le choix entre 3 thèmes: les critiques sont constructives, la parole est la base de tous les maux et la liberté est une réalité illusoire qu’ils pouvaient décliner sous forme de slam, de plaidoirie ou encore de théâtre. En plus du choix du thème, il leur fallait respecter les critères suivants: technique de prise de parole, compétence argumentative, la dynamique du débat, la qualité de la langue et l’éloquence et le charisme.
Au finish, c’est Japhet Katé-Aziaglo qui a tiré son épingle du jeu. Il est suivi par Souhou Sylvain et Bakana Amivi.
« Ma force c’est de comprendre le sujet, réussir à convaincre les autres à travers l’art, la gestuelle, le regard et le suscitent d’émotion. La liberté est-elle une réalité illusoire ? Voilà le thème que j’ai abordé. Pour moi, la liberté n’est pas une réalité illusoire. Elle est plutôt authentique. Nous sommes tous des citoyens. On ne peut pas nous dire que nous ne sommes pas libres. Les lois nous offrent tous la liberté donc elle existe bel et bien. »
Japhet représentera le Togo, du 29 juin au 3 juillet 2023, à Paris, au camp d’été d’éloquence.
Jules AFANCHAHO
