Interview/Jubilé d’étain de Rotaract Club Lomé Zénith : « …Nous initions nos projets par rapport aux besoins du terrain » Bénoît KINVI
Le Rotaract club de Lomé Zénith célèbre ce mardi 30 mai 2023, ses dix années d’existence. Pour l’occasion, la rédaction de votre journal Vitrinenews.tg a réalisé une interview avec le président 2022-2023 dudit club, Benoît KINVI.
L’entretien retrace le bilan et se penche sur les perspectives de ce club qui est foncièrement ancré dans la réalisation des projets sociaux pour venir en aide aux populations vulnérables.
Dans cette interview, nous avons abrégé Vitrinenews.tg en (VN) et Benoît KINVI en (BK) afin d’avoir une fluidité dans les propos.
VN : Aujourd’hui, le Rotaract Club de Lomé Zénith célèbre ses dix années d’existence, quel bilan pouvez-vous établir de cette première décennie d’activités?
BK : Dix ans! Tout d’abord, je dis merci au tout puissant, Dieu créateur pour ses bénédictions et ses grâces car pendant les dix ans au sein de notre club, nous n’avons eu aucune mauvaise nouvelle. Pendant une décennie, plusieurs actions ont vu le jour. Pour ceux qui connaissent le Rotaract club, ils savent que chaque année, nous réalisons au moins deux actions. Malgré la présence de la COVID-19, nous n’avons pas cessé de faire des actions impactantes.
VN : Pour la célébration de ce 10e anniversaire, quelles sont les grandes activités que vous avez au programme ?
BK : Au programme de cet anniversaire , ce mardi 30 Mai, jour d’anniversaire, nous avons une messe d’actions de grâces à la paroisse saint Antoine de Padoue.
Le lendemain, nous avons une action de sensibilisation digitale avec d’autres clubs de Lomé et de Cotonou notamment le Rotaract club de Cotonou Ifè, le Rotaract club de Lomé Racines et le Rotaract club de Lomé Flamboyant.
Ce sera une sensibilisation sur l’utilisation du tabac puisque la journée du 31 mai est consacrée à la lutte contre cette substance qui a des conséquences néfastes sur notre santé.
Le 1er juin , nous ferons un don de vivres et non vivres aux enfants, à la Brigade pour mineurs de Lomé.
Le 02 juin, nous célébrerons notre jubilé d’étain à la grande salle du stade de Kégué lors d’un gala de charité.
VN : Dans l’exécution de vos activités, quelles sont les difficultés que vous rencontrez souvent ?
BK : L’une des difficultés est l’appréhension de la population par rapport au Rotaract club. Mais de plus en plus les uns et les autres comprennent la nécessité de se regrouper et le bien fondé des clubs Rotaract pour initier des projets et chercher des financements pour les réaliser.
VN : Vous êtes plus dans les secteurs sociaux et vous apportez du soulagement aux populations vulnérables, où trouvez-vous souvent les moyens ?
BK : Souvent dans l’exécution de nos projets, notre première source de financement est obtenue grâce aux cotisations des membres, des jeunes.
Il arrive que nous vendions des tickets de charité à 2000 , 3000 ou même des fois à 5000f. Ce sont des dons volontaires. Dans la mesure du possible, nous présentons nos projets avec les budgets et chacun contribue par rapport à ses moyens.
Pour l’évolution d’un projet, nous prônons le don de soi.
C’est l’occasion de faire un clin d’oeil à nos partenaires qui nous accompagnent aussi dans la plupart de nos activités.
VN : Qu’est-ce qui explique que les clubs Rotary et Rotaract misent plus sur les activités sociales ?
BK : Nos actions sont guidées par les axes stratégiques du Rotary. L’on peut citer la santé de la mère et de l’enfant, Eau et assainissement, Paix et Prévention des conflits et bien d’autres…
Toutefois le constat est clair qu’en Afrique, il y a beaucoup de besoins et nous nous basons sur ces derniers pour initier nos projets.
Je profite de votre canal pour exhorter beaucoup de jeunes à adhérer les clubs Rotary/ Rotaract car il y a beaucoup de projets à mener ensemble.
VN : Pour élaborer et l’exécuter un projet , comment le diagnostic se fait-il?
BK : Le diagnostic se fait souvent par rapport aux besoins des gens. C’est-à-dire que nous sommes des jeunes et nous bougeons beaucoup. Nous allons au contact des populations et nous leur posons des questions sur leurs besoins. Il y a par exemple des besoins en latrines, en eau potable, en vivres et autres. Tant qu’un projet ne répond pas à un besoin, je ne pense pas que c’est un projet, C’est après cette étape que nous allons à la recherche du financement.
VN : Quelles sont vos perspectives ?
BK : Nous voulons avoir beaucoup d’adhérents notamment des jeunes de 18-30 ans. Nous les invitons à faire massivement le pas pour qu’ensemble, nous travaillions pour le bien-être des populations vulnérables.
L’autre défi, c’est de nouer des partenariats avec d’autres clubs sur le continent et ailleurs pour un jumelage sur les projets.
Je vous remercie.
Entretien réalisé par Pascal Lossou