Crise en Guinée : La CEDEAO accepte le coup d’état mais corse les sanctions contre les putschistes.
Le coup d’état en guinée Conakry est définitivement consommé. Toutefois, la junte n’aura pas les coudées franches pour assurer la transition. Les chefs d’états de la CEDEAO en sommet extraordinaire ce jeudi 16 septembre ont pris une série de mesures contre la Guinée.
Le temps d’Alpha Condé, le président déchu est passé, le colonel Mamady Doumbouya, le nouvel homme fort en Guinée doit assurer une transition de six(06) mois. A l’unanimité les chefs d’état de la CEDEAO en session extraordinaire ce jeudi 16 septembre à Accra, ont décidé de maintenir la suspension de la Guinée de toutes les instances de l’organisation jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel..
Outre cette décision, parmi les six points discutés à Accra, il y a aussi l’interdiction de voyager pour tous les membres du CNRD ainsi que pour les membres de leur famille. Le président Faure Gnassingbé et ses paires ont par ailleurs décidé le gel des avoirs financiers des putschistes.
D’ici à samedi18 Septembre, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, sera dans la capitale guinéenne pour exiger la libération immédiate et sans conditions d’Alpha Condé, toujours retenu dans un lieu tenu secret. Le président en exercice de la CEDEAO va ainsi transmettre les conclusions du sommet aux nouveaux dirigeants de la Guinée.
Au cours des discussions à huis clos, il a été également question de la durée de transition a notamment été évoquée. Elle ne devrait pas dépasser six mois. Cette transition devra être conduite par le colonel Mamady Doumbouya, secondé d’un Premier ministre civil, conclut l’instance sous-régionale.