Togo /zone franche : Les syndicats appellent à l’application du SMIG
Les centrales syndicales du secteur de la zone franche réclament une application effective du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et une revision à la baisse du taux de cotisation de l’assurance maladie Universelle (AMU) . Le collectif des syndicats des travailleurs de la Zone franche du Togo (COSYNTRAZOF) a révélé l’information au cours d’une assemblée générale extraordinaire d’information et de sensibilisation à l’intention des travailleuses et travailleurs de la Zone Franche tenue ce 9 mars 2024 à Lomé.
Le COSYNTRAZOF a organisé une assemblée générale de sensibilisation et d’information à l’intention des travailleurs et travailleuses de la zone franche togolaise. La centrale déplore la mauvaise application de la revalorisation de du SMIG dans le secteur de la zone franche du Togo. Une situation incomprise et source de mécontentement dans le secteur de la zone franche.
A l’issue de l’assemblée générale, le collectif des syndicats des travailleurs de la Zone Franche du Togo expose ses doléances
Les syndicats de la zone franche réclament entre autres la revalorisation des salaires , La révision de la convention interprofessionnelle du Togo, Le respect et l’application dans toutes les entreprises du nouveau SMIG mis en œuvre depuis janvier 2023, l’ouverture des négociations sur la grille définitive .
Au niveau de l’Assurance Maladie Universelle (AMU),les centrales syndicales de la zone franche exhortent le gouvernement à poursuivre les réflexions en vue de revoir à la baisse le taux de cotisation pour le salarié du secteur privé et les fonctionnaires. Les syndicalistes estiment que les 5% qui représentent leurs contributions pèsent trop lourd et engendrent des impacts négatifs.
Ils souhaitent que des discussions soient davantage menées avec les partenaires sociaux pour améliorer ce produit.
Rappelons que Les travailleuses et travailleurs de la Zone Franche ont tenu à exprimer leur reconnaissance et leur gratitude au Président de la république pour avoir mis les travailleurs de la zone franche au centre de ses priorités.
Sédem Djodji