avril 18, 2025

Récépissé No 0054/HAAC/07-2022/pl/P

TOGO/Société : La croix rouge togolaise veut institutionnaliser la redevabilité envers les communautés

dav

La redevabilité  désormais  érigée en mode de conduite au sein des organisations de la société civile notamment le mouvement international de la croix rouge. C’est la base d’un atelier de formation  et d’institutionnalisation de l’engagement communautaire et de redevabilité organisé par la Croix-Rouge togolaise en partenariat avec la FICR, OMS et BID (Banque Islamique de Développement). Cette  se tient du 4 au 9 mars à Kpalimé (ville située à 120km de Lomé) et regroupe des  membres de la Croix-Rouge venus de tout le Togo et une délégation du Bénin.

dav

Les défis sociaux, économiques et environnementaux deviennent de plus en plus complexes. L’engagement communautaire et la redevabilité se dresse comme une porte de sortie des personnes vulnérables. L’impartialité, la  neutralité, et la transparence dans les projets entrepris doivent guidées les actions des organisations   pour garantir un réel impact. C’est dans cette optique que l’atelier a lieu. En ouvrant les travaux de cet atelier, le président national de la Croix-Rouge togolaise, Kossi EDJAM, a fait savoir que l’institutionnalisation de la redevabilité doit se traduire par la mise en place de mécanismes clairs de suivi et d’évaluation.

« L’objectif c’est d’outiller nos volontaires, nos membres de la croix rouge, nos équipes opérationnelles, sur le terrain, sur l’engagement communautaire et la redevabilité L’intervention de la croix rouge c’est dans les communautés. Cet atelier qu’on est en train de lancer  nous oblige à prendre en compte, les besoins des communautés,  les avis et  le retour de l’information. Tout ce que nous devons faire doit être fait ensemble. Donc nous devons construire, cocréer, Co-élaborer les projets avec les communautés, » a laissé entendre Kossi EDJAM président national de la croix rouge.

A en croire Isabelle Afi Aokou, assistante au département de santé, responsable engagement communautaire et redevabilité, les  bénéficiaires doivent faire entendre leurs voix,  signaler des dysfonctionnements et  participer activement à l’évaluation des programmes et projets.

dav

«  Vous prenez par exemple, une communauté dans laquelle vous avez un projet vous menez une évaluation, une enquête de besoins, il est de bon ton de revenir vers cette communauté pour leur dire d’après les informations que vous nous avez données durant cette enquête qui a été déroulée. Il est également de bon ton dans la deuxième étape du cycle de projet, de confirmer avec les communautés les actions qui doivent découler de ces besoins que nous avons identifiés. Donc de bout en bout depuis l’identification des besoins et la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation à la fin du projet, la communauté doit faire partie prenante, » a-t-elle précisé.

L’engagement communautaire et la redevabilité ne sont pas des concepts abstraits. Ce sont des valeurs qui, lorsqu’elles sont véritablement vécues, changent la réalité des personnes vulnérables. Elles renforcent l’impact des actions, et construisent un monde plus juste, plus inclusif et plus humain.

Sédem Djodji

Copyright © All rights reserved. | VITRINENEWS.INFO. Tous droits réservés