Togo/JIF 2022 : Les femmes de la poste du Togo ont fait un geste noble

La journée internationale des droits de la femme n’est pas passée inaperçue chez les femmes de la poste du Togo. Deux grandes activités ont marqué la journée chez ces dernières. Elles ont d’abord apporté des dons de matériels à l’unité d’hémato-oncologie pédiatrique du CHU Sylvanus Olympio.

« Nous avons pensé à nos enfants atteints du cancer ici au CHU Sylvanus Olympio. Nous avons fait un geste à leur égard, parce que le cancer aujourd’hui touche toutes les couches de la société (enfants, jeunes, femme et homme). Il n’a pas d’identité, il touche qui, il veut donc autant prendre des dispositions pour s’en préserver » a précisé Mme Arzouma Kombaté, responsable du patrimoine et de la logistique à la poste.
Et puis, elles ont eu droit à une séance de sensibilisation sur le cancer du sein et celui du col de l’utérus à travers l’association « Femsanscancer ». La rencontre a été marquée par des exposés, des témoignages vivants sur l’expérience du cancer du sein. Ces femmes dont certaines ont quitté l’intérieur du pays pour la circonstance, ont mené des échanges sur ces pathologies qui ne cessent de décimer des vies.

« On s’est dit qu’il ne peut y avoir égalité que lorsque la femme jouit pleinement de ses droits, que lorsqu’elle est en bonne santé, quand elle respire la vie, la santé. Mais aujourd’hui tout ce que nous vivons avec la pandémie, le cancer par-ci et par-là, qui nous mine et dérange la gente féminine. On s’est dit pourquoi ne pas prendre ce thème et sensibiliser nos collègues, sensibiliser les femmes de la poste autour du cancer du col de l’utérus et du sein pour que conscience soit prise, pour qu’on se dise que cette maladie, c’est une réalité, il faut que la femme apprenne à se connaitre, à connaitre son organisme parce que mieux le dépistage est fait, plus on réduit les risques » a indiqué Mme Arzouma Kombaté.

La sensibilisation sur le cancer du col de l’utérus a été assurée par Dr. Adjissétou Agbo, médecin gynécologue à travers une séance où elle a expliqué à ses pairs les facteurs de risque, les manifestations et les mesures de prévention du cancer du col de l’utérus chez la femme.
« C’est un mal qui nous ronge tous les jours, nous ne devons pas attendre le 8 Mars pour en parler mais ça doit être un travail de tous les jours. On peut guérir totalement du cancer du col de l’utérus, si le diagnostic est fait très précisément surtout en passant par le dépistage qui est le frottis. Nous avons énuméré des facteurs de risques, principalement c’est les infections dues au papillomavirus, les souches virulentes, les partenaires multiples, les IST mal traitées et des rapports sexuels avant l’âge de 17 ans » a expliqué Mme AGBO.
Le cancer du sein et celui de l’utérus continuent de faire du tort aux femmes et il est important que de courir pour le diagnostic dès qu’on sent une boule dans son sein afin d’éviter surtout le pire.